L’histoire de la spoliation dure depuis soixante-dix ans. Pour la traiter, regardons les trois segmentations ci-dessous.
- La spoliation massive datant de 1948.
Une paix équitable et durable passe par la restitution, ou la réparation immobilière, mobilière et financière des destructions des biens des 100 000 familles concernées par les expulsions depuis 1948. Les experts israéliens Eitan Bronstein Aparicio et Eléonore Merza Bronstein ont réalisé l’inventaire pour la phase massive d’expulsion de 1948[1].
Estimation : un million de dollars par famille, ou une indemnisation comportant une maison, un terrain de 500m², la scolarité gratuite pour les jeunes de moins de dix-huit ans et une formation professionnelle d’un an minimum par adulte.
Chaque prisonnier palestinien sans exaction de fait commun avérée recevra une somme de 10 000 $ et 300 $ par jour d’emprisonnement.
- La spoliation depuis 2000 par suite de la colonisation en Cisjordanie et à Jérusalem-Est
La restitution ou l’indemnisation concernant la Cisjordanie et Jérusalem-Est pourrait s’articuler de telle sorte que chaque famille israélienne illégalement installée en Cisjordanie finance une maison et un terrain pour une famille palestinienne spoliée, ou verse un forfait de 30 000 $ par famille.
Chaque colon arracheur d’olivier replantera un olivier du même âge, et indemnisera le paysan Palestinien concerné par un hectare arable par arbre.
Chaque colon voleur de bétail rendra le bétail volé et indemnisera d’un hectare pour dix têtes volées.
Ces mêmes colons procéderont ou financeront la démolition des murs de séparation et autres check points militaires installés pour faciliter leur expansion illégale.
- La spoliation destructrice et à répétition (2002-2009-2014-2024) à Gaza
Concernant les Palestiniens de Gaza, chaque survivant d’une famille victime du nettoyage ethnique touchera une indemnité de 15 000 $ de soin, de reconstruction personnelle et bénéficiera d’une formation professionnelle en vue d’un job pré-identifié.
La reconstruction concerne 20 000 immeubles, 200 écoles, cinq universités, deux centres de recherches (eaux côtières, énergie),120 lieux de prière et cimetières, 50 édifices publics, cinq stations de désalinisation d’eau de mer, trois stations d’assainissement et réseau d’eau potable, deux centrales électriques, , les édifices historiques du Patrimoine, un port en eau profonde, pour cargo et tanker de 80 – 100 000 tonnes, et équipé d’un double brise-lame, une zone de production d’industrie d’équipement et de logistique associée au port, un aéroport pour lignes internationales, tour de contrôle, une station principale de chemin de fer vers le Sinaï, vers Jérusalem et Amman, vers Beyrouth-Damas, un réseau de routes et autoroutes suivant les directions ci-dessus.
D’après les estimations de l’ONU communiquées en mai 2024, la reconstruction de Gaza coûterait entre 30-40 milliards de dollars. Elle pourrait se faire avec les fonds libérés des « obligations militaires » américaines rendues caduques par une paix authentique, équitable et durable.
Pour amener la Paix et fiabiliser cette nouvelle entité en cours de constitution, la contribution de la France serait d’en prendre une part, financière et technique, et d’impliquer les pays francophones, l’UE et les USA.
[1] Réf sur https://diversite-performance.com/wp-content/uploads/2024/05/Eitan-Bronstein-Aparaccio_Resume-des-massacres-sionistes-en-1948-et-avant.mp4



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