La conciliation, la réconciliation, la pacification au sens de Paix et non d’élimination passent inévitablement par un devoir de mémoire. Des historiens, des professeurs d’histoire et d’instruction civique, des témoins de la colonisation s’expriment sur place en Israël malgré les menaces, dans des films-documentaire (Tantoura, Israelism, …), sur des médias éthiques dans le monde. Les ex généraux du Shin Beth (renseignement intérieur) comme Ami Ayalon et Yaakov Sharett, l’ancien ministre de la Défense Moshe Ayalon, le député Ofer Cassif, etc. témoignent au grand jour. Les historiens de la nouvelle génération, héritiers de la regrettée Taniya Reinhart, Ilan Pappé, Simha Flapan, Benny Morris, Shlomo Sand, Tom Segev, Avi Shlaïm dévoilent les exactions passées et le nettoyage ethnique en cours. Ils ont sauvegardé les archives militaires. Certains se sont réfugiés en France. Le couple israélien Bronstein a établi et publié la carte des centaines de localités détruites et des massacres de 1948 à l’encontre des Palestiniens. Documents et références disponibles, cliquer ici Comment procéder ? Réviser le narratif, le corpus éducatif et les livres scolaires – Former des formateurs – Produire des conférences, des ateliers de réflexion sur la citoyenneté, etc. Pour l’avoir fait en 1945, puis à la fin de ses guerres coloniales, et à l’occasion de crises sociétales, la contribution de la France réside dans son histoire, son témoignage, son expérience et son expertise en la matière. A leur manière, dans d’autres contextes, des entités francophones portent une contribution potentiellement utile, notamment la Belgique, la Suisse, le Québec, la Côte d’ivoire, le Sénégal.