Medjor

Je n’y crois pas. Comment se fait-il que les israéliens descendants de la Shoah seraient devenus des génocidaires

Dans la foulée de la colonisation accélérée organisée par les Britanniques, la définition même du Foyer National Juif, puis du futur état « état juif pour les juifs » impose le premier défi : la démographie. Depuis, c’est la fuite en avant.

Pour y faire face, David Ben Gourion, le fondateur dudit état fait le choix du nettoyage ethnique des territoires sous son contrôle. Le 22 novembre 1948, il dicte le Commandement N° 40, ordonnant « Chassez, Expulsez, Tuez ».

Les milices sionistes organisent les massacres dans plus de cinquante localités.

Le couple Bronstein de l’organisation Decolonial, en font l’inventaire précis. Dans son film documentaire Tantura, le réalisateur israélien Alon Schwarz présente les nonagénaires auteurs des tueries dans le village éponyme. Ces massacres et la propagande sioniste faite font fuir 800 000 Palestiniens vers l’est en Cisjordanie. Ceux de Yaffa et Haïfa ayant des moyens s’enfuient au Liban ou en Egypte. Les plus démunis dans les villes du sud notamment Ashkelon et Ashdod s’entassent dans des camps sur le territoire de Gaza. C’est à la frontière avec l’Egypte.

Les accords de Paix signés à Oslo sont sabotés par l’implantation massive de colons illégaux en Cisjordanie (800 000 en 15 ans). Le territoire de Gaza, une fois libéré des colons sionistes, devient une prison à « ciel ouvert ». L’eau, l’électricité, le réseau internet, le téléphone, le ravitaillement est sous contrôle d’Israël.

Le terrorisme dans les villes israéliennes et les soulèvements des Palestiniens se multiplient en Cisjordanie et à Gaza. La répression israélienne est terrible avec une succession d’opérations de plus en plus destructrices (2004-9-14). Pour sa sécurité, Israël construit un mur, multiplie les checkpoints rendant ainsi la vie impossible pour les Palestiniens. Les patrons successifs du Shin Beth ont beau avertir sur l’impasse de la stratégie de colonisation illégale, d’apartheid et de nettoyage ethnique, rien ne change.

La fuite en avant se poursuit. L’israélien moyen ne connaît pas le Palestinien sauf dans le filtre de la propagande qui déshumanise le Palestinien.

Le 10 octobre 2023, le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, a déclaré que les Palestiniens sont « des animaux humains ».

C’est le déclenchement du génocide. En moins de trois semaines, Israël jette 35 000 tonnes de bombe sur Gaza, soit l’équivalent de trois bombes atomique Hiroshima.

LE CONTENU DU LIVRE

L’ouvrage comporte 290 pages avec 110 illustrations en couleur (cartes, courbes, photos).

    

Au début du livre je présente 27 affirmations courantes que je traite à la fin, exemples ci-dessus. Cela permet à chacun de vérifier sa grille de lecture.

Dans la première partie sur quatre, je fais des révélations personnelles et je livre des témoignages d’acteurs directement concernés. Les témoignages de la Diaspora Palestinienne sont présentés à la fin du livre.

Appuyé sur 180 références historiques, sociologiques, économiques, scientifiques, je procède à un diagnostic pour,

  • Décoder le mécanisme millénaire du rejet.

  • Faire l’inventaire des atouts, des ressources et des leviers disponibles.

  • Présenter une démarche de transformation opérationnelle éprouvée « out of the Box ».

LES DEUX PRÉFACIERS

Le 1er préfacier : Anwar Abu Eisheh est un Palestinien, Dr en Droit Civil. Il co rédige le Code Civil Palestinien. Ex-ministre de la Culture de l’Autorité Palestinienne, il initie en 2007 la campagne pour l’inscription réussie d’Hébron au patrimoine mondial de l’Unesco. Aujourd’hui, il anime l’Association d’échanges Culturels Hébron-France.

Le 2nd préfacier : Bernard Hacker, Lillois, est consultant international en dynamique des changements. Son grand-père, juif Roumain s’était réfugié en France en 1914 fuyant les pogroms soviétiques. Trahi par un collègue médecin, il se retrouve dans le convoi #63 pour être gazé à Auschwitz.

LA DISPONIBILITE DU LIVRE

La livraison se fait en moins de trois jours pour une commande passée directement chez le diffuseur : cliquer ici

Pour ceux qui préfèrent leurs canaux habituels, ce livre-outil est disponible chez votre libraire via le diffuseur susmentionnée et sur vos plateformes habituelles (Amazon, Cultura, Decitre, Fnac, Fnac.be, etc.)

Pour les Parisiens et les franciliens, le livre est disponible en rayon à l’Institut du Monde Arabe.

 

QUELLE SUITE AU LIVRE ?

Dans une perspective opérationnelle, suite à l’impression du livre, j’ai publié dix-neuf chroniques sur ce blog, voir en annexe ci-dessous.

Elles contiennent des révélations par les historiens israéliens de la nouvelle génération, des initiatives et des outils complémentaires à ceux du livre. C’est une invitation à se rendre utile en échangeant et en ajustant les approches.

Pour consulter et commenter les chroniques, cliquer ici 

Merci

AP Boulad, auteur du susdit livre-outil

ANNEXE

La liste ci-dessous va de la plus récente à la pplus ancienne.

  1. Gaza, Demande d’arrêt du jumelage Antibes – Eilat

  2. Gaza, La feuille de route pour Isaac Herzog Président d’Israël

  3. Gaza, Eradication des enfants

  4. Gaza, Des questions non posées

  5. Gaza, Déficience constitutive en Israël

  6. Gaza, Le culte de l’impasse du sionisme

  7. Gaza, Le sionisme dans la spirale de l’échec

  8. Gaza, Sionisme – La fascination du pire

  9. Gaza, Le bruit d’une porte … Puis rien.

  10. Gaza, Le port provisoire humanitaire américain, chewing-gum ou Coca Cola ?

  11. Gaza, France … écoute les sept colères de ta jeunesse !

  12. Gaza, Lettre ouverte à Yves Thréard – Le Figaro

  13. Gaza, France … Lève-toi et marche !

  14. Gaza, Quel type de bande a créé la bande de Gaza ?

  15. Gaza, Lettre ouverte au Président de la République – Emmanuel Macron

  16. Gaza, D’un « lieu sans porte », l’ultime libération de Walid Daqqa

  17. Gaza, Les briques fatales du sionisme – Déconstruire pour un nouvel horizon

  18. Gaza, Le choix – Lettre ouverte à Ofer Bronchtein conseiller auprès du Pdt Macron

  19. Gaza, 1956 le constat du général Moshe Dayan

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