Medjor

Les vidéos nous montrent des « gueules cassées », des manchots, des cul-de jattes, des enfants qui marchent dans les gravats sur leur moignons… Comment en est-on arrivé là ? Comment ça se répare ? Des prothèses ? Est-ce que les gens, les gamins souffrent de ça ? Est-ce que les amputations se font avec ou sans anesthésie ? Hier il y a eu soixante brûlés, comment on soigne les survivants ?

On en est arrivé là parce qu’il y a la guerre et toutes ses horreurs en termes de traumatismes :  balistiques avec les plaies par balles, écrasement par effondrement d’habitations sur les civils lors de bombardements,

En cas de plaie, il y a un risque de surinfection, qui si elle est négligée s’étend voire ne répond plus aux antibiotiques et présente un risque mortel par septicémie, notamment avec des germes qu’on appelle anaérobie, qui donnent des gangrènes gazeuses. Plus tôt les plaies sont traitées par un simple parement chirurgical, pansements, soins locaux avec antiseptiques, plus ou moins antibiotiques, et moins elles sont à risque de complication.

Ici il y a le problème du manque de structures de soins, mais aussi la difficulté d’y accéder, c’est à dire que le trajet en lui-même pour aller se faire soigner est dangereux, et par conséquent les victimes attendent avant de se faire soigner.

A un certain stade, il faut amputer pour limiter l’extension de l’infection et espérer sauver la vie. Dans quelle mesure il y a eu des amputations un peu trop préventives, qui auraient pu être évitées, il est très difficile de le savoir.

La médecine militaire avait décrit çà, la nécessité de soins précoces : la théorie de médecine de guerre dite « chirurgie de l’avant » et décrite par Larrey[1], chirurgien de Napoléon : au plus tôt les lésions étaient traitées sur le champ de bataille ou à proximité immédiate, et meilleur était le pronostic et donc le rétablissement de soldats en état de combattre à nouveau.

Dans quelle mesure les Palestiniens ont eu accès à des premiers soins de traumatologie, en dispensaires, en hôpital ou par la débrouille et l’entraide avec des gens formés à des soins infirmiers sur le tas, qui ont permis d’éviter des complications graves et/ou des amputations, c’est difficile de savoir.

Les brûlures liées aux incendies et aux explosions de combustibles font partie des lésions difficiles à soigner. En France ont été développées des unités de soins pour « grands brûlés ». La peau ne fait plus son office de barrière de protection vis à vis des agressions extérieures, en particulier des infections. La principale complication est la surinfection.

[1] Dominique-Jean Larrey ou la providence du soldat, JV Shaal et al, 2010, Reanoxyo

LE CONTENU DU LIVRE

L’ouvrage comporte 290 pages avec 110 illustrations en couleur (cartes, courbes, photos).

    

Au début du livre je présente 27 affirmations courantes que je traite à la fin, exemples ci-dessus. Cela permet à chacun de vérifier sa grille de lecture.

Dans la première partie sur quatre, je fais des révélations personnelles et je livre des témoignages d’acteurs directement concernés. Les témoignages de la Diaspora Palestinienne sont présentés à la fin du livre.

Appuyé sur 180 références historiques, sociologiques, économiques, scientifiques, je procède à un diagnostic pour,

  • Décoder le mécanisme millénaire du rejet.

  • Faire l’inventaire des atouts, des ressources et des leviers disponibles.

  • Présenter une démarche de transformation opérationnelle éprouvée « out of the Box ».

LES DEUX PRÉFACIERS

Le 1er préfacier : Anwar Abu Eisheh est un Palestinien, Dr en Droit Civil. Il co rédige le Code Civil Palestinien. Ex-ministre de la Culture de l’Autorité Palestinienne, il initie en 2007 la campagne pour l’inscription réussie d’Hébron au patrimoine mondial de l’Unesco. Aujourd’hui, il anime l’Association d’échanges Culturels Hébron-France.

Le 2nd préfacier : Bernard Hacker, Lillois, est consultant international en dynamique des changements. Son grand-père, juif Roumain s’était réfugié en France en 1914 fuyant les pogroms soviétiques. Trahi par un collègue médecin, il se retrouve dans le convoi #63 pour être gazé à Auschwitz.

LA DISPONIBILITE DU LIVRE

La livraison se fait en moins de trois jours pour une commande passée directement chez le diffuseur : cliquer ici

Pour ceux qui préfèrent leurs canaux habituels, ce livre-outil est disponible chez votre libraire via le diffuseur susmentionnée et sur vos plateformes habituelles (Amazon, Cultura, Decitre, Fnac, Fnac.be, etc.)

Pour les Parisiens et les franciliens, le livre est disponible en rayon à l’Institut du Monde Arabe.

 

QUELLE SUITE AU LIVRE ?

Dans une perspective opérationnelle, suite à l’impression du livre, j’ai publié dix-neuf chroniques sur ce blog, voir en annexe ci-dessous.

Elles contiennent des révélations par les historiens israéliens de la nouvelle génération, des initiatives et des outils complémentaires à ceux du livre. C’est une invitation à se rendre utile en échangeant et en ajustant les approches.

Pour consulter et commenter les chroniques, cliquer ici 

Merci

AP Boulad, auteur du susdit livre-outil

ANNEXE

La liste ci-dessous va de la plus récente à la pplus ancienne.

  1. Gaza, Demande d’arrêt du jumelage Antibes – Eilat

  2. Gaza, La feuille de route pour Isaac Herzog Président d’Israël

  3. Gaza, Eradication des enfants

  4. Gaza, Des questions non posées

  5. Gaza, Déficience constitutive en Israël

  6. Gaza, Le culte de l’impasse du sionisme

  7. Gaza, Le sionisme dans la spirale de l’échec

  8. Gaza, Sionisme – La fascination du pire

  9. Gaza, Le bruit d’une porte … Puis rien.

  10. Gaza, Le port provisoire humanitaire américain, chewing-gum ou Coca Cola ?

  11. Gaza, France … écoute les sept colères de ta jeunesse !

  12. Gaza, Lettre ouverte à Yves Thréard – Le Figaro

  13. Gaza, France … Lève-toi et marche !

  14. Gaza, Quel type de bande a créé la bande de Gaza ?

  15. Gaza, Lettre ouverte au Président de la République – Emmanuel Macron

  16. Gaza, D’un « lieu sans porte », l’ultime libération de Walid Daqqa

  17. Gaza, Les briques fatales du sionisme – Déconstruire pour un nouvel horizon

  18. Gaza, Le choix – Lettre ouverte à Ofer Bronchtein conseiller auprès du Pdt Macron

  19. Gaza, 1956 le constat du général Moshe Dayan

Aller au contenu principal