Medjor

HISTOIRE

Allez, je crois que les torts sont partagés. Qu’en penses-tu ?

Pour se sortir de l’impasse, parmi mes interlocuteurs notamment des amis juifs égyptiens, autour d’une tasse de café turc, certains tentent la répartition des torts. Répartir les torts revient à mettre sur le même pied d’égalité un colonisateur et un colonisé. Dans les faits, regardons ce que ce la donne. De fil en aiguille, je leur ai produit un tableau à remplir. Voir ci-dessous.     Essaie le à ton tour.  Puis regarde la compilation des résultats ci-dessous.  

Avec toute l’estime que j’ai pour votre travail, je suis gêné avec le mot génocide et à confondre Netanyahou avec Golda Meir !

Depuis le début c.-à-d. 1948, pour les gouvernements de gauche ou de droite, le 1er défi israélien reste inchangé : la démographie. Pour le traiter, Ben Gourion, le fondateur de l’état, a fait le choix de la violence. Le commandement N°40 qu’il a dicté le 22 novembre 1948 n’a jamais été abrogé. Avec des hauts et des bas, ce commandement s’exécute. Il aboutit actuellement à un génocide à Gaza ; le terme de génocide est utilisé, parce que justifié par les faits, tant à l’ONU qu’Amnesty International, etc. D’ailleurs, pendant que nous débattons sur la pertinence de ce terme, le génocide se poursuit sous toutes ses formes : déplacement de population, destruction des moyens de vie, famine régulée, tuerie ciblée sur les femmes et les enfants ; notamment pour tronquer la prochaine génération.   Cher ami, discuter de la réalité du génocide devient indécent. Ce qui importe maintenant, c’est d’agir pour le faire stopper et pour démanteler le régime responsable et son idéologie.

Bon, il y a plein de destruction à Gaza, mais à part des immeubles et des baraquements, il n’y avait pas grand-chose d’autres. Et, quand même Israël est l’armée la plus morale du monde. Ils préviennent avant de bombarder et ne touchent pas au Patrimoine.

Loin de là, l’armée israélienne a montré une attention toute destructrice vis-à-vis du Patrimoine plurimillénaire. Fadel El Otol est un archéologue responsable dans le programme INTIQAL (programme de préservation du patrimoine archéologique) de la restauration et de l’entretien des sites archéologiques. Il dirige une équipe de cinquante et un archéologues (6 à Gaza Nord, et 45 dans le sud). Les subventions internationales leur permettent de recevoir des salaires malgré les destructions actuelles, humaines et structures). Et pour cause, il s’agit du patrimoine universel notamment les vestiges romains, les églises et les mosquées. Les lieux de prière anciens et récents ont totalement ou partiellement détruits. Les vestiges romains faisaient déjà l’objet de fouilles et restauration. Par suite du passage des tracteurs monstres, les D9-Catrepillar, leur défonce des cimetières et autres travaux de terrassements, la tâche des archéologues est encore plus difficile. Fadel estime à plus de 16 millions de dollars, le budget nécessaire pour retrouver et restaurer un minimum de vestiges anciens. Un colloque tenu en septembre 2024, rappelle ci-dessous l’historique et l’impact des destructions par l’armée israélienne du Patrimoine à Gaza. « Conçue comme un passage vers l’Égypte il y a 3 000 ans avant J.-C., Gaza est souvent considérée comme un carrefour des civilisations. Cette bande de terre longue de 40 km possède en effet un héritage archéologique et historique unique : Gaza abrite les vestiges de l’une des plus anciennes villes du Proche-Orient, une capitale cananéenne de l’époque hyksos (vers 1 600 av. J.-C.), un centre de la pentapole philistine, une garnison égyptienne ramesside avec son cimetière de mercenaires (1 200 av. J.-C.), un port phénicien, l’un des plus grands monastères byzantins de la région Umm el-‘Amr-Nuseirat (monastère d’Hilarion), ainsi qu’une vieille ville mamelouke et ottomane (XIIIe-XIXe siècles). Si plusieurs facteurs, notamment liés aux turpitudes de la politique palestinienne, ont pu peser sur la préservation de ce patrimoine extraordinaire, les agressions militaires israéliennes répétées contre Gaza depuis 2008-2009 ont causé des dommages parfois irréversibles. Après le 7 octobre, les bombardements délibérés contre le patrimoine ont de nouveau posé avec acuité la question du génocide culturel, que l’Afrique du Sud a inclus dans son dossier auprès de la Cour internationale de Justice. À partir d’images satellitaires, l’UNESCO a recensé des destructions sur une centaine de sites, dont le palais al-Bacha, le musée sur l’ancienne cité grecque d’Anthedon, la mosquée al-Omari et l’église de Jabaliya el-Mukheitim, qui, avec le monastère de Saint Hilarion, représentent les principaux vestiges de la bande de Gaza datant de l’époque byzantine. Des vidéos montrant des soldats dans l’entrepôt de l’École biblique et archéologique française (Ebaf) ont également confirmé des pratiques de pillage en cours depuis des décennies, nombre d’objets venus des Territoires Palestiniens Occupés ayant depuis longtemps été localisés dans plusieurs musées en Israël. À l’instar des hôpitaux et des écoles, Israël mobilise l’argument de terrorisme pour justifier ses attaques contre ces sites, présentés comme des caches d’armes du Hamas. Ces destructions et pillages s’inscrivent pourtant bien dans des pratiques d’effacement des Palestiniens et de leur histoire, en cours depuis 1948. On sait en effet à quel point l’élimination physique des Palestiniens s’est accompagnée d’une dépossession matérielle et d’un remodelage du paysage afin d’éliminer tout ce qui, dans l’espace, exprimait la relation palestinienne à la terre. Le patrimoine et la culture sont donc loin d’être déconnectés de la vie sociale du groupe ; ils sont, pour reprendre les mots de René Elter, « des éléments forts de la structuration des individus et de leur épanouissement ; des lieux d’appropriation, d’histoire, de culture, de tolérance et de transmission ». Ces tables rondes se proposent donc, grâce aux travaux et témoignages des plus éminents chercheurs et spécialistes du patrimoine de Gaza, de rappeler la richesse et la diversité de cet héritage culturel, en soulignant l’importance de préserver 5 000 ans d’histoire et de mémoire. » Le site « Gaza, inventaire d’un patrimoine bombardé » maintient à jour : Une liste en cours des sites partiellement ou totalement détruits (à partir de plusieurs sources, notamment les listes fournies par l’UNESCO). Des fiches relatives à chaque site touché (description, histoire, état actuel du site, références tirées de la bibliographie scientifique, sources iconographiques. Une carte réalisée au sein du laboratoire géographie-cités localisant avec une grande précision les sites répertoriés.   Pour consulter l’état des lieux, faire part de vos demandes voire vos aides voir directement sur https://gazahistoire.hypotheses.org/

Une question : es-tu pour le partage par l’ONU DE LA PALESTINE EN 2 ETATS ? Si la réponse est oui on peut continuer la conversation si la réponse d’est non on n’a rien à se dire !

Tu vois bien que de facto il n’y a plus qu’un seul état. Dans un drôle d’état certes, néanmoins un seul et pas deux, ni d’ailleurs trois ni quatre. Cet état a défini cinq statuts différents pour les Palestiniens suivant les zones sous juridiction israélienne. Cela s’appelle du racisme. Cet état intègre Gaza anéantie, Jérusalem-Est étouffée, la Cisjordanie en cours de nettoyage ethnique. Cela s’appelle les funérailles du peuple autochtone, le Peuple Palestinien. Cet état avait déjà annexé le Golan ; il est en train d’annexer une zone supplémentaire vers l’Est. Des colons israéliens, sont déjà venus sur place pour repérer des zones à annexer. La semaine dernière, en chipant le versant syrien du Mont Hermon, cet état s’est approprié les sources d’eau du Jourdain et du Litanie. Cela s’appelle du vol. La question n’est plus un ou deux états. Désormais, dans le cadre d’un seul état, le défi est pour les peuples en présence, celui d’une paix authentique, équitable et durable. Pour ce faire, comment transformer cet état colonialiste, expansionniste, raciste et génocidaire en état respectable respectueux des autochtones, respectueux du Droit International, respectueux de ses voisins et intégratif de tous les peuples en présence. De quelle gouvernance a-t-il besoin pour que les gens puissent vivre ensemble et se valoriser mutuellement. Comment transformer ce pays-ghetto voué à la guerre éternelle en un pays pacifique, avec pour ambition de devenir une référence mondiale, sociétale et économique. Les nouvelles générations méritent autre chose que la promesse d’un Massada. Allez, déchaine ton humanisme et ta créativité pour nos petits-enfants. Qu’en penses-tu?

Je ne comprends pas pourquoi on a laissé ces islamistes, ces terroristes prendre le pouvoir. N’y avait-il pas d’autres solutions ? Il faut maintenant qu’Israël comme d’habitude fasse le sale boulot pour nous en débarrasser.

Les islamistes c’est une histoire toute récente. Création du Hamas Le « terrorisme » palestinien a démarré le Le Fatah commence ses actions armées contre l’Etat hébreu le 1er janvier 1965, qui devient la date officielle du début de la révolution palestinienne. Intifada 1 Intifada 2 Plomb durci XXL Prison à ciel ouvert Insurrection Concernant le terrorisme dans la région. Il y en a qui ne comprennent pas comme le monde a laissé un groupe colonialiste terroriste prendre le pouvoir en Palestine. Trois parmi les premiers ministres avaient été des chefs ou des membres des organisations terroristes Irgoun, Stern Palmach. C’est par la terreur meurtrière et des 43 massacres documentés (Deir Yassin, Kafr Qassem, Tantoura, etc.) qu’ils ont réussi à faire fuir 800 000 Palestiniens les Israéliens   Marek Edelman, un des chefs du Ghetto de Varsovie qui a refusé d’aller vivre en Israël a dit de ces terroristes : « Chez moi, il n’y a de place ni pour un peuple élu, ni pour une terre promise. (…) Quand on a voulu vivre au milieu de millions d’Arabes, on doit se mêler à eux, et laisser l’assimilation et le métissage faire leur œuvre. » Ces mêmes terroristes viennent de s’emparer des sources des eaux du Jourdain et ceux du Litanie. Ces terroristes ont aussi le talent du vol et de l’usurpation. Ils ont fait ce choix. Ils auraient pu faire un autre choix. Mieux vaut tard que jamais, une Paix authentique, équitable et durable est possible. Pour ce faire il y a la Feuille de route MEDJOR. Dans l’immédiat, il y a à produite une scolarité digne pour les enfants meurtris de Gaza, et à rédiger une constitution respectable.

Tu viens de sous-entendre qu’Israël ne respecte pas le Droit International. Quelles sont tes sources ? Quelles sont les infractions reconnues ? De quoi s’agit-il ?

Résolutions et condamnations de l’ONU à propos des exactions israéliennes   Date Résolution / Action Contenu de la Résolution / Description Nature de la Violation 17 avril 1948 Résolution 46 Appelle toutes les parties en Palestine à cesser d’importer des combattants et des armes, et à protéger les Lieux Saints. Poursuite des combats en Palestine, violences contre les civils. 29 mars 1955 Résolution 106 Condamne Israël pour le raid sur Gaza. Attaque militaire contre la bande de Gaza. 19 janvier 1956 Résolution 111 Condamne Israël pour son attaque contre la Syrie, faisant 56 morts. Raid meurtrier en Syrie, violation de la souveraineté syrienne. 22 janvier 1958 Résolution 127 Recommande qu’Israël suspende sa zone de « no man’s land » à Jérusalem. Expansion territoriale illégale à Jérusalem. 9 avril 1962 Résolution 171 Constate des violations flagrantes par Israël dans son attaque contre la Syrie. Nouvelle attaque militaire contre la Syrie. 25 novembre 1966 Résolution 228 Censure Israël pour son attaque contre la Cisjordanie, alors sous contrôle jordanien. Incursion militaire en Cisjordanie. 22 novembre 1967 Résolution 242 Appelle Israël à se retirer des territoires occupés lors de la guerre des Six Jours et à respecter les frontières internationales reconnues. Non-retour aux frontières de 1967, maintien des occupations. 20 novembre 1968 Résolution 267 Réitère l’appel à Israël de se retirer des territoires occupés, notamment Jérusalem, et de respecter les droits des Palestiniens. Violations des droits des Palestiniens, maintien des colonies. 6 mai 1970 Résolution 298 Appelle Israël à cesser de violer le droit international en expulsant les Arabes de Jérusalem-Est et en établissant des colonies. Expulsions forcées et colonisation illégale à Jérusalem-Est. 22 décembre 1971 Résolution 316 Exprime une condamnation de la politique israélienne consistant à créer des colonies illégales sur les territoires palestiniens. Expansion des colonies israéliennes dans les territoires occupés. 22 novembre 1973 Résolution 338 Exige la mise en œuvre de la Résolution 242 du Conseil de sécurité et demande la cessation des combats dans le conflit israélo-arabe. Non-application des termes de la Résolution 242 (retour aux frontières de 1967). 23 décembre 1975 Résolution 465 Appelle Israël à arrêter immédiatement l’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie, à Gaza et à Jérusalem-Est. Expansion continue des colonies en territoires occupés. 19 avril 1976 Résolution 477 Condamne l’annexion de Jérusalem par Israël, la qualifiant de non valide et appelant au retrait immédiat de la ville de Jérusalem-Est. Annexion illégale de Jérusalem-Est par Israël. 6 octobre 1978 Résolution 497 Exprime l’invalidité de l’annexion du Golan syrien par Israël, et appelle à son retrait immédiat. Annexion illégale du Golan syrien. 11 novembre 1978 Résolution 605 Appelle Israël à respecter les droits des Palestiniens dans les territoires occupés, et à mettre fin à la déportation et à la répression. Violations des droits humains des Palestiniens dans les territoires occupés. 25 novembre 1980 Résolution 478 Condamne l’annexion de Jérusalem par Israël et demande à ses États membres de retirer leurs ambassades de la ville. Annexion illégale de Jérusalem par Israël. 22 mars 1982 Résolution 509 Condamne Israël pour son invasion du Liban et l’attaque de la ville de Beyrouth, et exige le retrait immédiat de ses troupes. Invasion militaire au Liban, attaques sur des civils et infrastructures. 18 janvier 1983 Résolution 512 Exige la fin des attaques israéliennes contre des cibles civiles au Liban. Attaques israéliennes sur des cibles civiles au Liban. 22 août 1983 Résolution 519 Appelle Israël à respecter l’accord de cessez-le-feu et à se retirer complètement du Liban. Non-respect du cessez-le-feu et maintien de forces au Liban. 17 décembre 1984 Résolution 573 Exige qu’Israël mette fin à ses attaques militaires contre des objectifs au Liban et retire ses troupes. Violations répétées du cessez-le-feu avec le Liban. 5 février 1990 Résolution 681 Condamne les actions israéliennes dans les territoires occupés, y compris les expulsions forcées de Palestiniens. Expulsions forcées et violations des droits humains en Cisjordanie et Gaza. 24 janvier 1992 Résolution 799 Appelle Israël à arrêter les expulsions forcées de Palestiniens, et à respecter les accords de Genève. Expulsions forcées et violations des droits des Palestiniens. 5 mars 1993 Résolution 818 Appelle Israël à mettre fin à ses attaques et à son occupation des territoires palestiniens. Violations de la résolution sur la fin des attaques et occupations. 23 décembre 1997 Résolution 1244 Appelle Israël à respecter les droits des Palestiniens et à cesser les attaques contre les civils. Attaques continues contre les Palestiniens, violation des droits humains. 9 décembre 2001 Résolution 1397 Exige qu’Israël cesse toutes les violations des droits des Palestiniens et mette fin aux expulsions. Violations répétées des droits des Palestiniens dans les territoires occupés. 30 juillet 2004 Résolution 1544 Condamne Israël pour l’attaque de Rafah et les destructions de maisons palestiniennes. Destruction de maisons et violations des droits des Palestiniens. 23 décembre 2016 Résolution 2334 Réitère l’appel à la fin de la colonisation israélienne dans les territoires occupés et exige le retrait d’Israël des territoires. Expansion continue des colonies israéliennes, occupation des territoires. 21 mars 2019 Résolution 2456 Exige qu’Israël cesse ses attaques militaires à Gaza et en Cisjordanie. Attaques militaires israéliennes à Gaza et en Cisjordanie. 4 juillet 2020 Résolution 2589 Demande à Israël de respecter les droits des Palestiniens, de mettre fin aux annexions et de respecter la résolution 2334. Maintien des colonies israéliennes, violations des droits humains. 23 octobre 2021 Résolution 2596 Exige qu’Israël mette fin aux violences à Jérusalem-Est et en Cisjordanie et cesse de faire des incursions militaires. Violences continues à Jérusalem et en Cisjordanie. 10 février 2023 Résolution 2698 Appelle Israël à stopper ses attaques à Jérusalem et à Gaza, et à respecter le droit international concernant les Palestiniens. Attaques israéliennes continues à Gaza et en Cisjordanie.  

Excuse-moi, mais je trouve que tu charges trop Israël. Là tu es antisémite !

En amont de cette accusation automatique, il y a l’amalgame qui forme un bloc [Juif & Israël]. Pourtant l’insurrection juive contre Israël, est mondiale et en Israël même. Ref les deux chroniques sur le blog Diversité & Performance : TIKKOUN : Cliquer ici https://diversite-performance.com/2024/11/01/gaza-tikkoun-une-lueur-despoir/   INSURRECTIONJUIVE HUMANISTE Cliquer ici https://diversite-performance.com/2024/11/14/gaza-linsurrection-juive-humaniste-en-action/ L’amalgame Juif = Israël, est un piège malfaisant. Il bloque le chemin vers la Paix. Pour le traiter, je relève les trois faits suivants : L’amalgame a toujours été voulu par les sionistes. Pour staffer, leur idéologie territoriale ils ont besoin du moteur de l’antisémitisme. Sans antisémitisme, pas de sionisme, pas d’Israël. Le juif est un citoyen partout dans le monde. Un juif n’est pas une idéologie. Un juif est un être vivant, doté et doué d’humanité. Israël est un état créé avec une idéologie à l’origine territoriale & raciste. Cet état évolue depuis 70 ans en colonialiste. Pour traiter son défi démographique, il a opté pour le nettoyage ethnique, et tout récemment pour un génocide. Voir d’autres éléments dans la première partie du Training : « Vérifiez vos connaissances », cliquer ici.

Il faut quand même qu’Israël se défende ! ils vont se faire bouffer par les Arabes, tu ne crois pas !?

Depuis sa création Israël en 1948, Israël est confronté à trois défis : La démographie, L’eau Les ressources énergétiques, Démographie. D’après les bureaux de statistiques Israélien et Palestinien les estimations actuelles sont : 7,35 millions d’Israéliens (sans les Palestiniens appelés « arabes israéliens ») 1,7 millions de Palestiniens en Israël (appelés « arabes israéliens ») 5,4 millions de Palestiniens en territoires occupées par Israël 0,45 à Jérusalem-Est 2,2 à Gaza 2,8 en Cisjordanie 6,4 millions de Palestiniens vivant dans les Pays Arabes, en majorité des réfugiés 0,76 millions de Palestiniens vivant dans d’autres pays (Europe, US, Amérique Latine) La « crainte démographique » est réelle du fait même d’un état juif fait pour les juifs. Que faire des autochtones, non-juifs ? Ben Gourion a réglé ce défi par le commandement N°40 qu’il a dicté le 22 novembre 1948. En résumé, c’est « Chassez – Expulsez – Tuez ». Décennie après décennie, Israël par sa nature « état juif » se condamne à la guerre démographique. EN 2024, elle se traduit par le génocide à Gaza, le nettoyage ethnique en Cisjordanie et l’étouffement de Jérusalem-Est. Pour les israéliens, ce « risque démographique » cessera dès lors que les juifs en Palestine, Se voient en êtres humains comme les autres, sans condescendance, ni mépris, ni parano, … Se considèrent citoyens de la région, et non pas enfermés dans un pays-ghetto, Se libèrent en déversant (pour ne pas dire envahissant) toute la région, et pas seulement la nouvelle entité, de leur savoir-faire, leur technologie, leur judaïsme humaniste, Facilitent les mariages mixtes, Donnent les mêmes droits à tous sans distinction, Transmettent leur savoir-faire professionnel aux autres L’abrogation du Commandement N°40 signerait la fin de la crainte démographique. Cela impliquerait le début du démantèlement du régime sioniste et de son idéologie : à l’origine territoriale, raciste, puis expansionniste, colonialiste, aujourd’hui génocidaire. Elle ouvrira ainsi la possibilité d’une nouvelle entité libérée de l’idéologie sioniste. Ressources énergétiques Réf les pages 187-190 du livre de AP Boulad « Palestine, fin du mécanisme du rejet. Chroniques d’un militant en vue d’un nouvel horizon », pour s’approprier les gisements gaziers au large de Gaza et ceux au large des côtes du Sud-Liban, Israël s’impose les menées guerrières actuelles. Eau. L’eau manque cruellement dans la région. Elle est disponible : A la frontière entre la Cisjordanie et la Jordanie, c’est la rivière du Jourdain. Réf les pages 180-183 du livre de AP Boulad « Palestine, fin du mécanisme du rejet. Chroniques d’un militant en vue d’un nouvel horizon », pour s’approprier cette eau, Israël s’impose de détourner l’eau puis d’occuper illégalement les rives ouest de ladite rivière. A 25km au nord de la frontière entre Israël et le Liban. Nous assistons aujourd’hui à la 3ème tentative de s’approprier, par fait accompli, le fleuve du Litani en territoire libanais. Ces deux fleuves prenant leur source dans les hauteurs du Mont Hermon, Israël s’impose sa conquête. Ces trois défis deviennent des atouts dans le cadre d’une nouvelle entité citoyenne de sa région. C’est la possibilité d’une autre relation entre les peuples en présence avec leurs atouts et leurs richesses. Et, c’est l’intention de ce site d’y contribuer, pour une Paix authentique, équitable et durable.

Je n’y crois pas. Comment se fait-il que les israéliens descendants de la Shoah seraient devenus des génocidaires

Dans la foulée de la colonisation accélérée organisée par les Britanniques, la définition même du Foyer National Juif, puis du futur état « état juif pour les juifs » impose le premier défi : la démographie. Depuis, c’est la fuite en avant. Pour y faire face, David Ben Gourion, le fondateur dudit état fait le choix du nettoyage ethnique des territoires sous son contrôle. Le 22 novembre 1948, il dicte le Commandement N° 40, ordonnant « Chassez, Expulsez, Tuez ». Les milices sionistes organisent les massacres dans plus de cinquante localités. Le couple Bronstein de l’organisation Decolonial, en font l’inventaire précis. Dans son film documentaire Tantura, le réalisateur israélien Alon Schwarz présente les nonagénaires auteurs des tueries dans le village éponyme. Ces massacres et la propagande sioniste faite font fuir 800 000 Palestiniens vers l’est en Cisjordanie. Ceux de Yaffa et Haïfa ayant des moyens s’enfuient au Liban ou en Egypte. Les plus démunis dans les villes du sud notamment Ashkelon et Ashdod s’entassent dans des camps sur le territoire de Gaza. C’est à la frontière avec l’Egypte. Les accords de Paix signés à Oslo sont sabotés par l’implantation massive de colons illégaux en Cisjordanie (800 000 en 15 ans). Le territoire de Gaza, une fois libéré des colons sionistes, devient une prison à « ciel ouvert ». L’eau, l’électricité, le réseau internet, le téléphone, le ravitaillement est sous contrôle d’Israël. Le terrorisme dans les villes israéliennes et les soulèvements des Palestiniens se multiplient en Cisjordanie et à Gaza. La répression israélienne est terrible avec une succession d’opérations de plus en plus destructrices (2004-9-14). Pour sa sécurité, Israël construit un mur, multiplie les checkpoints rendant ainsi la vie impossible pour les Palestiniens. Les patrons successifs du Shin Beth ont beau avertir sur l’impasse de la stratégie de colonisation illégale, d’apartheid et de nettoyage ethnique, rien ne change. La fuite en avant se poursuit. L’israélien moyen ne connaît pas le Palestinien sauf dans le filtre de la propagande qui déshumanise le Palestinien. Le 10 octobre 2023, le ministre israélien de la Défense, Yoav Galant, a déclaré que les Palestiniens sont « des animaux humains ». C’est le déclenchement du génocide. En moins de trois semaines, Israël jette 35 000 tonnes de bombe sur Gaza, soit l’équivalent de trois bombes atomique Hiroshima.

On parle aujourd’hui de colonisation, mais quand est-ce qu’elle a commencé

En 1917, Lord Balfour, antisémite notoire craint de voir débarquer des centaines de milliers de juifs fuyant les pogroms en Europe centrale et Europe de l’est. Il se raccroche au mouvement sioniste qui cherchait « une terre sans peuple pour un peuple sans terre ». Balfour les oriente vers la Palestine, sous mandat Britannique. Balfour nomme Ronald Storrs, gouverneur de Jérusalem, responsable du plan de colonisation. Storrs s’exécute sur le modèle de la colonisation de l’Irlande du Nord par les Anglais. En 1937, il dévoile sa stratégie dans son livre « Orientations »[1] : “… FORMING FOR ENGLAND A LITTLE LOYAL JEWISH ULSTER IN A SEA POTENTIALLY HOSTILE ARABISM …” C’est ainsi que Storrs fait passer le taux de la population juive en Palestine d’environ 8% à 33% entre 1920 et 1940. C’était avant la Shoah. [1] Orientations. Ronald Storrs. 1937, Ivor Nicholson & Watson Limited – London

LE CONTENU DU LIVRE

L’ouvrage comporte 290 pages avec 110 illustrations en couleur (cartes, courbes, photos).

    

Au début du livre je présente 27 affirmations courantes que je traite à la fin, exemples ci-dessus. Cela permet à chacun de vérifier sa grille de lecture.

Dans la première partie sur quatre, je fais des révélations personnelles et je livre des témoignages d’acteurs directement concernés. Les témoignages de la Diaspora Palestinienne sont présentés à la fin du livre.

Appuyé sur 180 références historiques, sociologiques, économiques, scientifiques, je procède à un diagnostic pour,

  • Décoder le mécanisme millénaire du rejet.

  • Faire l’inventaire des atouts, des ressources et des leviers disponibles.

  • Présenter une démarche de transformation opérationnelle éprouvée « out of the Box ».

LES DEUX PRÉFACIERS

Le 1er préfacier : Anwar Abu Eisheh est un Palestinien, Dr en Droit Civil. Il co rédige le Code Civil Palestinien. Ex-ministre de la Culture de l’Autorité Palestinienne, il initie en 2007 la campagne pour l’inscription réussie d’Hébron au patrimoine mondial de l’Unesco. Aujourd’hui, il anime l’Association d’échanges Culturels Hébron-France.

Le 2nd préfacier : Bernard Hacker, Lillois, est consultant international en dynamique des changements. Son grand-père, juif Roumain s’était réfugié en France en 1914 fuyant les pogroms soviétiques. Trahi par un collègue médecin, il se retrouve dans le convoi #63 pour être gazé à Auschwitz.

LA DISPONIBILITE DU LIVRE

La livraison se fait en moins de trois jours pour une commande passée directement chez le diffuseur : cliquer ici

Pour ceux qui préfèrent leurs canaux habituels, ce livre-outil est disponible chez votre libraire via le diffuseur susmentionnée et sur vos plateformes habituelles (Amazon, Cultura, Decitre, Fnac, Fnac.be, etc.)

Pour les Parisiens et les franciliens, le livre est disponible en rayon à l’Institut du Monde Arabe.

 

QUELLE SUITE AU LIVRE ?

Dans une perspective opérationnelle, suite à l’impression du livre, j’ai publié dix-neuf chroniques sur ce blog, voir en annexe ci-dessous.

Elles contiennent des révélations par les historiens israéliens de la nouvelle génération, des initiatives et des outils complémentaires à ceux du livre. C’est une invitation à se rendre utile en échangeant et en ajustant les approches.

Pour consulter et commenter les chroniques, cliquer ici 

Merci

AP Boulad, auteur du susdit livre-outil

ANNEXE

La liste ci-dessous va de la plus récente à la pplus ancienne.

  1. Gaza, Demande d’arrêt du jumelage Antibes – Eilat

  2. Gaza, La feuille de route pour Isaac Herzog Président d’Israël

  3. Gaza, Eradication des enfants

  4. Gaza, Des questions non posées

  5. Gaza, Déficience constitutive en Israël

  6. Gaza, Le culte de l’impasse du sionisme

  7. Gaza, Le sionisme dans la spirale de l’échec

  8. Gaza, Sionisme – La fascination du pire

  9. Gaza, Le bruit d’une porte … Puis rien.

  10. Gaza, Le port provisoire humanitaire américain, chewing-gum ou Coca Cola ?

  11. Gaza, France … écoute les sept colères de ta jeunesse !

  12. Gaza, Lettre ouverte à Yves Thréard – Le Figaro

  13. Gaza, France … Lève-toi et marche !

  14. Gaza, Quel type de bande a créé la bande de Gaza ?

  15. Gaza, Lettre ouverte au Président de la République – Emmanuel Macron

  16. Gaza, D’un « lieu sans porte », l’ultime libération de Walid Daqqa

  17. Gaza, Les briques fatales du sionisme – Déconstruire pour un nouvel horizon

  18. Gaza, Le choix – Lettre ouverte à Ofer Bronchtein conseiller auprès du Pdt Macron

  19. Gaza, 1956 le constat du général Moshe Dayan

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